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musique

Orchestre national de Lyon

Direction Andrew Grams / Piano David Fray

EN CORÉALISATION AVEC LE CONSERVATOIRE
 

MODIFICATION DU PROGRAMME 
Le chef d’orchestre et pianiste Christian Zacharias, victime d’une mauvaise chute, est contraint de renoncer à l’ensemble de ses concerts.

Programme de remplacement :
Orchestre national de Lyon
Andrew Grams, direction
David Fray, piano

Haydn - Symphonie n°76 en Mi bémol majeur Hob. 1:76
Mozart - Concerto pour piano n°20
Schumann - Symphonie n°2 en ut majeur op. 61

 

L’intelligence d’un artiste ne se donne pas à lire dans sa seule virtuosité. Bien au contraire, c’est dans sa capacité à ne pas s’en satisfaire que le vrai talent se manifeste. À cet égard, la trajectoire du pianiste Christian Zacharias est exemplaire et remarquable. Si le concertiste est immense – ses enregistrements des concertos de Mozart font l’unanimité – c’est aussi par sa capacité à rassembler et faire partager la lecture aiguë des œuvres qu’il a gagné le respect et l’admiration des orchestres qu’il dirige depuis le clavier. Ainsi du Gothenburg Symphony Orchestra dont il est le chef très régulier mais aussi du Saint Paul Chamber Orchestra ou des philharmoniques de Los Angeles ou de New York dont il est fréquemment l’invité. On comprend le bonheur de l’Orchestre national de Lyon de retrouver ce musicien humaniste – instrumentiste hors pair, mais aussi écrivain et penseur – dans un programme où l’on entendra Mozart bien sûr (Concerto pour piano n° 19) qui est l’une des terres d’élection de Zacharias, mais aussi deux grandes symphonies, avec la 76 de Haydn composée en 1782 et la deuxième, très romantique cette fois, de Robert Schumann, écrite entre 1845 et 1846. L’occasion pour les spectateurs et mélomanes de l’Espace des Arts de poursuivre un chemin de complicité avec cet orchestre accueilli très régulièrement et d’en mieux apprécier, à chaque fois sous une baguette différente et dans des répertoires très divers, la formidable plasticité et le sens profond des couleurs.