Espace presse

musique

Antonio Zambujo

Quinto

[EN CORÉALISATION AVEC LE CONSERVATOIRE]

La voix renversante de Zambujo est lumineuse, d’une sensualité joyeuse capable de faire passer sur la tradition du fado des lumières qu’on ne lui connaissait pas. 
 

Si le fado a une nouvelle voix, c’est pour s’ouvrir à de nouveaux chemins. Et ceux qu’emprunte la voix de velours d’Antonio Zambujo mènent loin derrière l’horizon. De l’Alentejo, région du sud du Portugal où il a grandi en écoutant avec sa grand-mère les chants traditionnels, Antonio Zambujo a bientôt gagné le conservatoire de Beja où la clarinette lui a donné un sens du phrasé et une douceur de timbre dont son chant sait aujourd’hui se souvenir. Son dernier album, Quinto, le cinquième ainsi que son nom l’affiche avec une simplicité qui ressemble au sourire de cet interprète exceptionnel, regarde le présent droit dans les yeux pour chanter la vie, l’amitié et l’amour. Les guitares s’y amusent en se souvenant du Cap-Vert ou du lointain Brésil, des berceuses de Cesária Évora ou des bossa de João Gilberto. « Si nous avons deux pieds et deux bras, c’est à la fois pour se connecter à la tradition et pour se projeter ailleurs. Les racines sont fondamentales mais les rencontres de la vie vous transforment. C’est cela qui fait votre identité, le but principal de tout artiste ». La voix renversante de Zambujo est lumineuse, d’une sensualité joyeuse capable de faire passer sur la tradition du fado des lumières qu’on ne lui connaissait pas. Une révélation. « Porté par des compositions accrocheuses, des arrangements raffinés et une interprétation superbe de justesse et de retenue, le nouvel album de Zambujo séduit autant qu’il surprend. Quinto s’impose comme l’un des disques de fado les plus intéressants de ces dernières années. »