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Ballet de l'Opéra de Lyon - Annulé

Jiří Kylián

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ANNULATION SPECTACLE

 

En conformité avec les directives gouvernementales visant à limiter la propagation du COVID-19, nous vous informons que la représentation du Ballet de l'Opéra de Lyon est annulée.

Pour connaitre les modalités d’échange ou de remboursement, vous pouvez contacter la billetterie par mail (billetterie@espace-des-arts.com) ou au 03.85.42.52.12 du lundi au vendredi, de 10h à 13h et de 14h30 à 18h30.

 

Avec les danseur.se.s du Ballet de l'Opéra de Lyon

 

En résidence artistique depuis 2016 auprès du Ballet de l’Opéra de Lyon, Jiří Kylián a durant trois saisons, livré à la compagnie plusieurs pièces de son répertoire, dont Falling Angels, No More Play et Petite Mort présentés en 2019 à l’Espace des Arts. Le chorégraphe clôt en beauté ce cycle fructueux en offrant aux danseurs deux nouveaux opus, 14’20’’ et Wings of Wax auxquels s’ajoute dans ce programme la reprise de l’incandescent Bella Figura. Cinq ans après le fascinant 27 ‘52’’, dont le titre annonçait précisément la durée, Jiří Kylián en présentait, lors d’un gala en Italie, un extrait tout aussi précisément minuté intitulé 14 ‘ 20’’. Comme l’ensemble du ballet, ce duo est sur le thème du temps, cette entité qui « régit nos vies alors que nous ne savons même pas la définir ». « Où commence la représentation ? Naissons-nous quand le rideau se lève ? Où finit le spectacle : quand on sort de scène ? ». Ces interrogations président à la naissance de Bella Figura, onirique « voyage dans le temps, l’espace et la lumière jouant de l’ambiguïté esthétique de la représentation », ainsi que le définit lui-même le chorégraphe. Créé en 1997, Wings of Wax s’inspire du mythe grec d’Icare. Plus encore que la légende, Jiří Kylián s’est ici intéressé à la représentation qu’en a donné Brueghel l’Ancien. Dans la célèbre Chute d’Icare du peintre brabançon, le drame est relégué à l’arrièreplan, tel un détail insignifiant qui dit l’indifférence du monde. En tenue sombre, les huit danseurs apparaissent et disparaissent depuis l’obscurité du fond de scène, dans une présence – absence semblable à celle du personnage du tableau. Une fois encore du grand art.