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cinéma

Mississippi Burning

Alan Parker

Projection organisée par l'association Chefs Op' en lumière

 

Film en version restaurée

En cet été 1964, alors que l’Amérique est secouée par la violence et la contestation sociale, trois jeunes militants pour les droits civiques sont venus ouvrir un centre électoral d’inscription pour les Noirs, dans une petite ville du Mississippi. Arrêtés par la police puis relâchés, ils disparaissent mystérieusement. Deux agents du FBI sont chargés de l’enquête.

 

Oscar de la meilleur photographie, 1989,
Ours d’argent du meilleur acteur pour Gene Hackman, Berlin 1989

 

Plus de trente ans après sa sortie, Mississippi Burning, rajeuni par une récente restauration en HD, affiche une insolente santé. Sèche, sans fioriture, ponctuée par la rythmique martiale des percussions synthétiques du compositeur Trevor Jones, la trame principale nous happe sans discuter, tant chaque plan, dialogue et jeu d’acteur sonnent juste à l’écran.
Joués respectivement par les prodigieux Gene Hackman et Willem Dafoe, le vétéran Anderson et le débutant Ward nous font totalement croire à leur antagonisme dans leur approche du crime à résoudre. Tous les détails du film, orchestrés par un metteur en scène fermement décidé à livrer à la fois un polar captivant et un constat réaliste sur l’horreur du racisme, font de ce long métrage une oeuvre capitale sur un sujet finalement rarement abordé aussi frontalement jusqu’alors à Hollywood.

La presse en parle

Mississippi Burning divertit, émeut, provoque, éduque sur l’essentiel. Et préfère appeler à l’union face au pire, plutôt que de souffler sur les braises. Trente et un an après sa sortie, sa flamme n’a rien perdu de son éclat ni de son urgence.

Lepoint.fr