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Sin baile, no hay paraiso (No dance, no paradise) A personal embodiment of dance history

Pere Faura

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Le Barcelonais Pere Faura décape le monde de la danse. Et pas que. Ses pièces à la première personne sont enjouées, intrépides et malicieuses. Leur arme première : l'humour. Leur cible : la séparation, « stupide », entre haute culture et culture populaire. Dans Sin baile, no hay paradiso (en français : Sans danse, point de paradis), voilà que cohabitent John Travolta, star du disco, et Maya Plitseskaya, icône classique, sur un même plateau. Gene Kelly et Anne Teresa De Keersmaeker les y rejoignent. Le jeune artiste catalan se coule dans ces quatre silhouettes, leurs gestes, pour un hommage, souvent émouvant, autant que fantaisiste. Ce solo se parcourt comme un livre d'images, drôle et magique. Il inspire aussi des pensées sur ce qui fait un danseur, et l'énigmatique transmutation de l'art d'interpréter.

 

« Le spectacle se fait émouvant, drôle aussi, empli, forcement, de mouvement, mais aussi des mots qui viennent donner les définitions les plus foutraques de la danse. Faura convoque Dalida et Léonard Cohen dans son panthéon, et rien que pour cela, on en est groupies. Mais voilà que le monsieur danse, dans un mix témoin d’une intelligence et d’une réflexion juste sur l’acte de danser. » Toutelaculture.com