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Dakh Daughters

Freak Cabaret

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Mi orchestre punk, mi groupe folklorique déjanté – même si ces chansons traditionnelles ont été glanées dans la mémoire populaire des Carpates avec un soin d’ethnologue – les Dakh Daugthers, ces sept musiciennes et actrices hors-norme, brûlent les planches et font chavirer la salle. C’est sauvage, âpre et bourré d’imagination. Il y a du théâtre pour faire entendre les textes et poèmes de Bukowski ou de Shakespeare, des témoignages de femmes d’Ukraine dénichés dans les journaux ; il y a de la musique pour swinguer, des instruments (accordéon, contrebasse, flûte, claviers et percussions) qui passent d’une musicienne à l’autre. Visages blancs, yeux charbonnés, lèvres rouges, les Dakh Daughters changent de costume comme de chemise, et célèbrent avec une rage et un humour déluré cette grande messe joyeuse « affranchie de toute censure et de tout tabou » (Libération). Une leçon de vie électrique pour s’opposer à la résignation et à l’amertume et clamer en chantant ce que lutter veut dire.

 

« Elles n’ont pas froid aux yeux et montrent même les griffes à la fin du spectacle. Grimées façon gothique telles les sorcières de Macbeth, les Dakh Daughters dégagent un charme piquant. » Libération